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Au Venezuela se déroule une grande révolution populaire. Cette révolution a pour but de construire une nouvelle société, plus juste, plus humaine. Cette lutte est difficile, car la grande bourgeoisie, les plus riches après avoir pleinement profiter de l'exploitation de leur peuple, refusent les mesures révolutionnaires prises par Hugo Chavez, le président démocratiquement réélu et qui consistent à ce que les richesses nationales soient utilisées pour le développement social et économique du pays. Cette lutte est sans merci, l'opposition de droite soutenue par les Etats-Unis utilise les mensonges, la violence pour tenter de déstabiliser le pouvoir révolutionnaire, elle a même fait un coup d'Etat en 2002 qui a toutefois échoué grâce à une immense riposte et mobilisation populaires.
Le Venezuela est un pays riche avec une population pauvre. Mais depuis 10 ans, depuis que Chavez est au pouvoir, la pauvreté a reculé, les exploités ont de nouveaux droits et pour des millions d'entre eux la vie a commencé à changer : droit à l'éducation, création de dispensaires et de soins gratuits avec la solidarité de milliers de médecins cubains, ouverture de magasins de produits de première nécessité à prix bloqués, destruction de dizaines de milliers de bidonvilles et reconstruction d'habitations dignes, nationalisation de banques, du ciment, de la production de l'acier, nouvelle orientation donnée par le gouvernement pour la compagnie nationale de pétrole qui finance des programmes sociaux, etc...
Aujourd'hui le Venezuela représente un véritable espoir pour tous les hommes qui cherchent partout dans le monde une alternative à la mondialisation capitaliste. Ainsi le Venezuela prend des initiatives de coopération importantes avec beaucoup de pays afin de démontrer que le capitalisme, la concurrence entre les peuples, la guerre ne sont pas des solutions pour l'avenir de l'Humanité.
Dans le domaine de la production et la vente de pétrole notamment le Venezuela qui est l'un des plus grands producteurs au monde a passé des accords avec un certain nombre de pays qui permettent d'échanger des technologies ou des biens utiles contre du pétrole. Les autorités de ce pays sont prêtes à vendre le pétrole bien moins cher que le cours officiel dans le cadre de telles coopérations. Ces échanges sont extrêmement intéressants car ils montrent qu'on peut faire autrement que l'actuel commerce capitaliste qui pille les peuples.
En vendant le pétrole directement du producteur au consommateur, le Venezuela a ainsi permis que la ville de Londres durant plusieurs mois puisse baisser les tarifs des transports publics pour 140.000 personnes modestes.
Et pourquoi pas du gasoil vénézuélien pour les bus de l'agglomération creilloise ? L'idée est lancée, il faut l'étudier d'autant que l'ambassadeur de ce pays a confirmé à Jean-Paul Legrand, maire adjoint communiste de Creil qu'il était prêt à examiner cela avec les élus. Alors chiche ?
Jean-Paul Legrand